Florent Manaudou : « De vrais échanges avec les équipes Heiwa, je sens votre soutien ! »


C’est une collaboration dont nous sommes particulièrement fiers.
Depuis plus d’un an, Heiwa est partenaire officiel de Florent Manaudou. Un partenariat empreint de simplicité et de convictions avec le nageur marseillais, champion olympique à Londres et double médaillé à Rio, qui va tenter de décrocher un nouveau titre cet été à Tokyo. A quelques semaines de son grand défi, Florent nous parle de sa préparation, de sa vie de champion dans et en dehors des bassins, de ses engagements envers l’environnement… et donne rendez-vous à la communauté Heiwa !

visuel florent manaudou

A 75 jours des JO de Tokyo, comment se passe ta préparation ?

Florent Manaudou :
Elle se passe plutôt bien avec cette semaine les championnats d’Europe à Budapest. J’avais hâte de retourner au boulot en compétition après un peu plus d’un mois où je sens que les sensations reviennent à l’entrainement. De manière générale, si j’avais eu un peu de mal à la reprise du break de la fin de l’hiver car j’avais repris une semaine après mes partenaires du Cercle des Nageurs de Marseille, j’ai depuis repris ma routine. Et je sens que ça se passe beaucoup mieux, les feux sont au vert.


Dans cette dernière ligne droite avant le Japon, qu’est-ce qui est différent par rapport à tes 2 précédentes olympiades ?

Florent Manaudou :
C’est impossible de faire des comparaisons car les années sont toujours différentes, le ressenti de ta forme évolue et tu n’as jamais la même préparation. Déjà que c’est un sport de chrono alors si en plus on essaye de tout ramener à ce que l’on a fait les années précédentes on peut être déçu. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas comme à Londres où personne ne me connaissait et je me sens mieux dans la tête qu’à Rio car je ne suis pas ultra-favori comme j’ai pu l’être. C’est un peu un entre-deux et je suis heureux d’avoir ce statut-là d’un outsider qui peut faire une médaille. Les gens me voient comme un ancien très bon nageur qui doit reconfirmer qu’il peut nager vite et ça me donne envie d’en découdre.


« Je suis heureux et je pense qu’être heureux dans la performance, c’est hyper important »



Avec ton break, est-ce un avantage pour toi que les JO aient été reportés d’un an ?

Florent Manaudou :
Oui, je pense. Si on ne parle pas de l’origine de ce report, c’est quand même agréable d’avoir eu cette année de plus et cela fera finalement deux années de reprise pendant lesquelles j’ai pu bosser dur. En plus, dans l’intervalle, j’ai changé de lieu d’entraînement. L’an dernier j’étais entre Marseille et la Turquie, et là je suis uniquement à Marseille avec une routine qui me plaît beaucoup plus. Je suis heureux ici et je pense qu’être heureux dans la performance, c’est hyper important.


D’ici au 30 juillet, date des séries du 50 m, quelles auront été les étapes de ta montée en puissance ?

Florent Manaudou :
Sur la préparation, on bosse pas mal tout ce qui est musculation entre septembre et décembre en plus de la nage. Ensuite entre janvier et avril, on fait beaucoup de kilomètres. Enfin, entre avril et juillet-août, il y a beaucoup de spécifique, de sprints, etc… Mais cette année, le calendrier est un petit peu différent car la fédération a décidé de mettre en place deux systèmes de qualification. Un qui était entre décembre et mars où il fallait nager sous un temps précis et être le premier Français. C’est ce que j’ai fait pour obtenir mon billet et je n’aurais donc pas à préparer les sélections olympiques fin juin. Sans ce passage obligé, je vais donc en profiter pour travailler un petit peu plus. Et j’ai un programme de compétition qui comprend 3 épreuves en juin après les championnats d’Europe de cette semaine. D’ailleurs, ces championnats seront très particuliers car, pour la première fois, ils tombent en année olympique à cause du report. Et même si j’ai toujours envie de gagner avec le maillot de l’équipe de France, je ne m’attends pas à nager super vite car l’objectif est de gagner les Jeux dans deux mois. Et comme beaucoup de nageurs, je la prends comme une compétition de préparation. On verra ce que ça donne…


« Je m’intéresse à plein de choses et je fonctionne par cycles pendant lesquels je vais être à fond dans une activité »


A quoi ressemble ton quotidien dans les bassins ?

Florent Manaudou :
J’ai la chance d’être sprinter, donc le quotidien change quand même pas mal et il y a de la variété dans les séances par rapport aux nageurs qui sont spécialisés sur du plus long. Pour donner un ordre d’idée, en ce moment je nage 9 fois par semaine. Ensuite, cela dépend un peu des cycles, mais là on fait 3 « muscu » : lundi, mercredi, vendredi, et on a 2 séances de natation très dures les mardis et jeudis soir. Après, c’est beaucoup de qualité : du travail technique, de plongeon, etc. Au final, je ne fais pas beaucoup de kilomètres : entre 20 et 30 par semaine.


Et en dehors des bassins ?

Florent Manaudou :
J’ai une vie de sportif de haut niveau, qui n’est pas une vie normale, je pense. On reste focalisé pour être un maximum reposé. En fait, ça fait partie du job, d’être tranquille à la maison, d’essayer de faire du jus et d’être fort à l’entraînement et en compétition après. Pour moi ce n’est pas vraiment une contrainte car je suis assez casanier. J’aime beaucoup le sport et j’en regarde pas mal à la télé. Sinon, je m’intéresse à plein de choses et je fonctionne par cycles pendant lesquels je vais être à fond dans une activité. C’est le cas avec la guitare. Il y a des périodes où je vais en jouer 4 heures par jour et après ne plus la toucher pendant 6 semaines. Un autre exemple, je fais un peu d’astronomie en ce moment. Je me suis acheté un télescope l’année dernière pendant le confinement et j’adore observer le ciel. Et puis, il faut aussi s’aérer l’esprit, sortir sans que ce soit trop pénalisant pour le corps. Par exemple, j’adore la moto même si je n’en ai pas en ce moment. Et, étant à Marseille depuis 10 ans, je fais aussi du bateau le week-end quand je peux.


Environnement : « Je crois que si chacun fait sa part, ce ne sera pas anecdotique »



Es-tu plutôt nature et sensible à l’environnement ?


Florent Manaudou :
Oui, j’aime les choses simples et je suis naturellement sensible à tout ce qui touche à l’environnement, comme beaucoup de monde aujourd’hui car on sent bien qu’il y a une prise de conscience générale qui va dans le bon sens. On lit des articles, on voit des reportages qui montrent tout le travail à mener pour améliorer les choses. D’ailleurs à titre personnel, on me contacte beaucoup pour des initiatives contre les plastiques et les déchets marins. Je suis sensibilisé sur ces sujets. Il faut que chacun d’entre nous fasse un petit effort car il n’est pas trop tard pour agir à notre niveau pour que la planète aille mieux.


Quels sont tes gestes du quotidien ?

Florent Manaudou :
Ce sont des choses très simples : j’essaie de ne pas consommer trop d’énergie, je trie mes déchets, je ne bois pas d’eau en bouteille, je veille à ce qu’il n’y ait rien qui s’envole en mer quand je fais du bateau… Du basique finalement, mais je crois que si chacun fait sa part, ce ne sera pas anecdotique. Après, vivant à Marseille qui n’est pas la ville la plus « clean », c’est parfois compliqué car tout n’est pas fait pour pouvoir trier ses déchets. Et il y a aussi des incivilités. Par exemple, devant mon immeuble, quelqu’un a déposé récemment un vieux toilette usager à côté de notre poubelle. Ça m’a rendu fou ! Il y a quand même encore beaucoup de pédagogie à faire…


« Convaincu par le discours des dirigeants de Heiwa qui ont des convictions responsables et qui joignent les paroles aux actes »


Est-ce que les engagements éco-responsables sont un critère qui t’importe dans le choix de tes partenaires ?

Florent Manaudou :
Oui évidemment. C’est important pour moi de voir que les entreprises auxquelles j’associe mon image aient des engagements sincères en ce sens. En même temps, aujourd’hui, les sociétés qui vont vers le sport et les sportifs ont majoritairement des valeurs, dont le respect de l’environnement fait partie. L’autre critère qui est très important pour moi est le caractère humain du partenariat. C’est primordial qu’il y ait des discussions saines, un projet partagé et des interlocuteurs à l’écoute… J’aime bien sentir avec qui je vais travailler, avec qui la collaboration va se faire et il faut que ça matche. Pour les petites entreprises, c’est assez simple, mais pour les gros partenariats, c’est forcément un peu plus compliqué même si c’est toujours très enrichissant.


Heiwa te soutient depuis l’an dernier. Justement, comment as-tu appréhendé notre partenariat ?

Florent Manaudou : On parlait à l’instant de respect de l’environnement et j’avoue qu’au tout début, j’ai voulu en savoir plus car j’avais des questionnements sur l’installation de pompes à chaleur et de systèmes climatisation par rapport à la pollution. Quand on est un simple consommateur, on ne sait pas forcément comment ça fonctionne et on peut avoir des idées préconçues. Mais j’ai été convaincu sur ce point par le discours des dirigeants qui ont vraiment des convictions responsables et qui joignent les paroles aux actes. Heiwa est une marque française, a des produits performants et mène des actions de compensation de l’empreinte carbone. En plus, vous êtes une entreprise locale et j’ai de vrais échanges avec les équipes. Je sens votre soutien.


« Le rendez-vous est pris pour vous faire vivre quelques journées de mon quotidien ! »


Cela va dans le sens de ce que tu évoques, nous lançons l’opération « Heiwa donne du souffle à Florent pour son grand voyage au Japon ». Est-ce un beau symbole pour toi ?

Florent Manaudou :
Bien sûr. Cette initiative de compenser, via la forêt Heiwa, l’empreinte carbone de mon séjour est une belle idée que j’apprécie beaucoup. Cela montre bien votre soutien et je trouve que cela donne une belle image à Heiwa et à moi. C’est assez rare qu’une entreprise réfléchisse à de tels dispositifs.


Alors, d’ici les JO, es-tu prêt à relever le challenge de faire vivre ta préparation à la communauté Heiwa sur les réseaux sociaux, et en particulier sur Instagram ?

Florent Manaudou :
Oui avec plaisir ! Même si je suis pleinement focalisé sur mon objectif, sur les réseaux sociaux on voit presque tout. Donc franchement, on sent le soutien des gens et ça motive. Et ce sera certainement encore plus important cette année car, à cause des mesures contre la pandémie, il n’y aura pas du tout de supporters français à Tokyo. Alors le rendez-vous est pris pour vous faire vivre quelques journées de mon quotidien d’ici le début de la compétition !